Camille Bazbaz, mardi 09 décembre 2014, MMGM Riorges.
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Camille Bazbaz, mardi 09 décembre 2014, MMGM Riorges.
Camille Bazbaz, en concert, c'est la promesse d'une bonne soirée.
C'est ce que je me disais en rentrant dans la salle du Grand marais ce soir là.
Organiste du Cri de la mouche, groupe garage groove de la fin des années quatre vingt, aux deux albums super sympa et énergiques, et à la présence scénique inoubliable, Camille s'est, depuis cette époque aujourd'hui lointaine, tout d'abord dirigé vers de la chanson française de bonne qualité, aux textes fins et au groove toujours présent. Un orgue Rhodes, ça aide pour ça ("Dubadelik", 1996), puis a évolué petit à petit au fil de nombreuses collaborations : musiques de films et rencontres jamaicaines (Sly Dunbar, Earl Smith), vers un son encore plus cool, puisque imprégné de culture reggae.(Deux albums avec Winston mc Annuf, entre autre.)
Son "Sur le bout de la langue" en 2004 devient disque d'or et l'artiste gagne un statut de très bon showman et auteur compositeur. Huit albums plus tard, il est à Riorges.
Accompagné de Daniel Marsala à la guitare, Olivier Ferrarin à la batterie et Stéphane Benguigui à la basse, il enveloppe tranquillement mais surement le public roannais venu l'honorer de sa présence. Pas la foule des grands jours, mais quand-même : environ 200 personnes, beaucoup d'adultes et de demoiselles. On est crooner ou on l'est pas :-)
Avec humour et aidé de ses textes gentillement coquins, Camille s'arqueboute nerveusement sur son orgue, rythmant sa musique d'un tambourin du pied droit, tandis que ses potes assurent avec une bonne énergie la rythmique et aux choeurs.
Le dialogue avec le public se fait naturellement, et avec plaisir. On sent le professionnel pas avare.
Daniel Marsala balance des rifs puissants à la guitare, et l'ambiance sixties de groupes garage ou de bande sons de vieux films de bikers résonne à mes oreilles.
Il est loin ce soir le reggae, et j'ai l'agréable impression de retrouver comme par magie les belles heures du Cri de la mouche : '("Si j'avais su"). Puissance de feu, texte en français bien tournés, et limpides… comme si la boucle était bouclée et qu'après de nombreuses expériences, Camille Bazbaz lui-même s'autorisait un flash-back nostalgique.
Mais non : les chansons plus rigolotes comme "Miaou miaou", ou celle très typées Ferrer, un peu son parrain finalement ?, nous ramène à aujourd'hui.
En rappel, très demandé par le public, Camille nous gratifie de "Green onions" (Booker T and the Mgs), et "Chez les yéyés" de Gainsbourg.
Super soirée, et l'envie de supporter encore plus Bazbaz.
C'est ce que je me disais en rentrant dans la salle du Grand marais ce soir là.
Organiste du Cri de la mouche, groupe garage groove de la fin des années quatre vingt, aux deux albums super sympa et énergiques, et à la présence scénique inoubliable, Camille s'est, depuis cette époque aujourd'hui lointaine, tout d'abord dirigé vers de la chanson française de bonne qualité, aux textes fins et au groove toujours présent. Un orgue Rhodes, ça aide pour ça ("Dubadelik", 1996), puis a évolué petit à petit au fil de nombreuses collaborations : musiques de films et rencontres jamaicaines (Sly Dunbar, Earl Smith), vers un son encore plus cool, puisque imprégné de culture reggae.(Deux albums avec Winston mc Annuf, entre autre.)
Son "Sur le bout de la langue" en 2004 devient disque d'or et l'artiste gagne un statut de très bon showman et auteur compositeur. Huit albums plus tard, il est à Riorges.
Accompagné de Daniel Marsala à la guitare, Olivier Ferrarin à la batterie et Stéphane Benguigui à la basse, il enveloppe tranquillement mais surement le public roannais venu l'honorer de sa présence. Pas la foule des grands jours, mais quand-même : environ 200 personnes, beaucoup d'adultes et de demoiselles. On est crooner ou on l'est pas :-)
Avec humour et aidé de ses textes gentillement coquins, Camille s'arqueboute nerveusement sur son orgue, rythmant sa musique d'un tambourin du pied droit, tandis que ses potes assurent avec une bonne énergie la rythmique et aux choeurs.
Le dialogue avec le public se fait naturellement, et avec plaisir. On sent le professionnel pas avare.
Daniel Marsala balance des rifs puissants à la guitare, et l'ambiance sixties de groupes garage ou de bande sons de vieux films de bikers résonne à mes oreilles.
Il est loin ce soir le reggae, et j'ai l'agréable impression de retrouver comme par magie les belles heures du Cri de la mouche : '("Si j'avais su"). Puissance de feu, texte en français bien tournés, et limpides… comme si la boucle était bouclée et qu'après de nombreuses expériences, Camille Bazbaz lui-même s'autorisait un flash-back nostalgique.
Mais non : les chansons plus rigolotes comme "Miaou miaou", ou celle très typées Ferrer, un peu son parrain finalement ?, nous ramène à aujourd'hui.
En rappel, très demandé par le public, Camille nous gratifie de "Green onions" (Booker T and the Mgs), et "Chez les yéyés" de Gainsbourg.
Super soirée, et l'envie de supporter encore plus Bazbaz.
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